De l’Hésitation à la Décision : Choisir et être aligné (e)
Chaque jour, nous faisons des choix. Certains anodins, presque automatiques.
D’autres plus engageants, qui touchent à notre carrière, notre posture de leader, notre bien-être.
Face à ces décisions importantes, certaines questions peuvent souvent revenir :
- Est-ce que c'est vraiment le bon choix
- Et si je me trompais
- Et si je regrette après ?
La vérité ?
Nous ne doutons pas parce que nous n’avons pas les bonnes réponses.
Nous doutons parce que nous avons peur des conséquences, de celles que nous nous racontons.
Or, dans la réalité, le pire choix est souvent celui que nous ne faisons pas.
Et si prendre une décision alignée parlait d'avancer en conscience, en acceptant d'ajuster en chemin et non pas d'avoir toutes les réponses ?
Alors, qu’est-ce qui nous retient réellement ?
Si nous savons que l’inaction est souvent plus coûteuse que le "mauvais" choix, pourquoi est-il parfois si difficile d’avancer ?
Qu'est ce qui nous fait parfois autant hésiter ?
Derrière l’hésitation se cachent souvent des peurs profondes, parfois invisibles, et bien réelles pour nous…
Lorsqu’une décision nous semble difficile, ce n’est pas le manque d’options qui nous bloque.
C’est souvent soit la peur de faire le mauvais choix soit la peur de décevoir.
D’où viennent ces peurs ?
- Le besoin de sécurité : notre cerveau préfère le connu, même insatisfaisant, à l’inconnu,
- L’illusion du choix parfait : nous croyons qu’il existe UNE seule bonne réponse,
- Le poids du regard des autres : et si ma décision ne correspondait pas aux attentes de mon entourage ?
- L’attente d’un moment idéal : "je déciderai quand j’aurai plus de clarté"... sauf que la clarté vient souvent APRÈS l’action.
Alors, et si nous arrêtions de chercher la meilleure décision… pour choisir celle qui nous permet d’avancer ?
Car au-delà de ces peurs, qu’est-ce qui fait réellement la différence ?
Ce n’est pas tant la capacité à éviter l’erreur qui distingue ceux qui avancent avec assurance.
Il s'agit plutôt leur aptitude à se faire confiance, à choisir et à ajuster en chemin.
La clé - la confiance en soi pour prendre cette décision
Nous pensons souvent que les leaders, les entrepreneurs, les personnes inspirantes sont ceux qui prennent toujours les bonnes décisions.
En réalité, leur force vient aussi de leur capacité à faire confiance à leurs choix et à les ajuster en fonction des résultats.
Voici un exemple concret :
Un cadre hésite à changer de poste. Il passe des mois à peser le pour et le contre, à chercher des avis, voire à attendre un signe extérieur. Et, il finit par se retrouver paralysé par cette analyse.
La question qu'il finit par se poser et qui l'a débloqué :
Et si la seule façon de savoir était d’expérimenter ?
Derrière cette hésitation, ce n’est pas tant le choix en lui-même qui nous bloque… c’est la peur de se tromper.
Et pourtant, qu’est-ce qu’un "mauvais" choix, si ce n’est une expérience qui nous permet d’apprendre, d’ajuster et de grandir ?
Dépasser la peur du mauvais choix, de la déception
Et si vous faisiez le "mauvais" choix ?
Que se passerait-il réellement ? :
- Vous perdriez du temps ?
- Ou vous apprendriez une leçon précieuse qui vous fera avancer plus vite ?
Parlons maintenant de la déception.
- Qui décevez-vous vraiment ?
Rappelez-vous :
Un choix non aligné peut être ajusté, alors qu'un non-choix vous maintient dans l’immobilisme
3 étapes pour dépasser ces peurs :
- Reformulez votre peur en opportunité :
Et si ce choix était un apprentissage au lieu d’un risque ?
- Engagez-vous sur une période test :
Et si vous testiez ce choix pendant 3 mois au lieu de l’analyser indéfiniment ?
- Changez votre perspective :
Que ferais-je si j’étais sûr(e) de moi ?
Une fois ces peurs dépassées, remises à leur place, vient alors une nouvelle étape essentielle : transformer la réflexion en action.
Car c’est en posant des actes concrets, même petits, que l’on ancre réellement son alignement et que l’on crée un impact durable.
Passer de la réflexion à l’action faite en conscience
Exercice pratique : La méthode des 3 actions
Chaque semaine, définissez trois actions concrètes qui parlent de votre alignement.
- Une micro-action immédiate - Dire non à un projet qui ne résonne pas ou plus avec vous, engager une conversation importante, clarifier une intention,
- Une action d’expansion - Exprimer une idée en réunion, assumer pleinement une décision, partager un projet qui vous tient à cœur,
- Une action stratégique - Initier un changement plus profond (explorer une nouvelle opportunité, structurer un nouveau projet, prendre rendez-vous avec un coach / un mentor).
Votre impact vient de la cohérence entre ce que vous incarnez et ce que vous décidez.
Alors pour que ces actions aient un véritable impact, il s'agit de les inscrire dans la durée.
Parce que l’alignement est un processus vivant qui se construit jour après jour, au rythme de nos choix et de nos ajustements.
Intégrer l’alignement dans son quotidien
Prendre des décisions alignées, c’est comme un muscle que l’on entraîne.
Plus on agit en conscience, plus on développe la confiance en soi.
Voici quelques habitudes à intégrer si elles vous parlent :
- Faire un bilan hebdomadaire : Ai-je pris des décisions qui me ressemblent cette semaine ?
- Écouter son ressenti physique : le corps sait souvent avant l’esprit si un choix est juste
- Célébrer chaque avancée : l’alignement est une série d’ajustements réguliers.
Votre alignement ne se trouve pas en y réfléchissant… il se trouve en l’incarnant, un choix après l’autre.
Chaque choix, chaque ajustement compte. Et parfois, tout commence par un simple premier pas.
Et maintenant ?
- Quelle est la décision que vous repoussez depuis trop longtemps ?
Et si aujourd’hui, vous faisiez un premier pas vers cette décision, aussi petit soit-il ?
