Et si le vilain petit canard n’avait jamais été vilain ?

Il y a des histoires qui nous accompagnent depuis l’enfance.
Des contes simples, qu’on lit sans toujours les entendre vraiment.
Et puis un jour, à un moment précis de notre vie, ces récits se réveillent en nous…
et prennent tout leur sens.
Le vilain petit canard.
Celui qui ne ressemble pas aux autres.
Celui qui ne rentre pas dans le moule.
Celui qu’on moque, qu’on rejette, qu’on regarde de travers.
Il n’est pas comme il « faudrait ».
Il est :
- Trop ceci,
- Pas assez cela...
Alors il doute.
Il pense qu’il n’a pas sa place.
Il pense même qu’il est le problème.
Par contre, ce qu'il ne sait pas encore,
c’est que contrairement à ce qu'il croit ou à ce qu'on lui a raconté
c'est qu'il n’est pas un canard mal formé.
Il est un cygne.
Et il faudra du temps, des épreuves, des rencontres…
pour qu’il puisse un jour se voir tel qu’il est vraiment.
Pour qu’il se reconnaisse comme tel, comme magnifique ce cygne.
Cette histoire est peut-être aussi la vôtre
Est ce que ça vous est déjà arriver de vous sentir différent·e ?
- Un peu à part,
- À côté,
- En décalage ?
Non pas, parce que vous avez un problème,
Seulement, parce que :
- vous voyez les choses différemment,
- vous ressentez les choses profondément,
- vous percevez des choses que d’autres ne voient pas,
- votre manière d’être ne correspond pas toujours aux codes.

Et, on vous a peut-être dit, ou fait sentir, que vous étiez trop :
- active,
- sensible,
- lent·e,
- intense,
- silencieux·se,
- réfléchi·e,
ou :
- pas assez affirmé·e,
- pas assez efficace,
- pas assez stratégique…
Et peu à peu, vous avez intégré l’idée que votre manière d’être n’était pas la bonne.
Alors vous avez commencé à vous adapter,
Vous avez même tenté de :
- vous conformer,
- rentrer dans la case. Celle que vous pensiez correspondre, celle que vous pensiez devoir pour être comme les autres.
Ce que vous ne saviez pas c'est que petit à petit, à force de vous " tordre " dans tous les sens…
vous vous êtes peu à peu peut-être éloigné·e de vous.
Ce que le vilain petit canard nous apprend

Ce conte est une histoire d’identité et une histoire de regard.
Car le « vilain » l'est-il vraiment par essence ?
Ou le « devient-il » peu à peu parce que les autres ne savent pas vraiment le regarder et le voir ?
Ainsi, très tôt, il va apprendre à se voir à travers les yeux des autres.
Il va :
- croire leur jugement,
- douter de sa propre beauté,
- même jusqu'à penser qu’il n’a pas tant de valeur.
Cependant, ce que personne ne lui dit, c’est qu’il est simplement différent, qu'il a :
- une autre nature,
- un autre rythme,
- une autre vibration.
Et surtout que cette différence est :
- une force,
- un trésor,
- une signature, la sienne.
Prendre sa place, c’est d’abord se reconnaître
Il ne suffit pas de se l'entendre dire.
Il est important que quelque chose en soi le reconnaisse.
- Que l’on se voie enfin tel·le que l’on est,
- Que l’on sente notre justesse,
- Que l’on se réapproprie notre singularité, notre manière unique d’exister.
Il ne s'agit pas de performance ni de dépassement.
C’est un retour.
Un retour à soi.
- À notre vrai rythme,
- À notre vérité sensible,
- À ce que l’on porte depuis toujours au fond de nous-même, même si on l’a longtemps caché.
Se révéler n’est pas devenir quelqu’un d’autre
C’est oser regarder ce qui nous challenge,
Ne plus se cacher.
Ne plus faire semblant.
Ne plus jouer un rôle pour être aimé, validé, accepté.
Et c’est d'abord de faire le choix d’arrêter :
- de se regarder avec les yeux des autres,
- d'attendre la validation de l'extérieur.
C'est apprendre à se regarder avec bienveillance, avec douceur, avec amour.
Tout cela peut commencer dans un silence.
Dans un “non” qu’on ose enfin dire.
Dans une respiration plus lente.
Dans un regard intérieur qui s’ouvre.

Et si cette différence, votre différence était en fait votre force ?
Cette force qui ne fait pas de bruit, qui transforme.
Et si votre manière d’être, au fond, était exactement ce dont votre entourage, le monde ont besoin ?
Une posture sensible, puissante, ajustée.
Un leadership humain, incarné, enraciné dans la vérité intérieure.
Ce n’est pas toujours ce que l’on attend de vous.
Pourtant c’est peut-être ce qui vous rend inoubliable.
Ce moment où tout change

Dans le conte, un jour, le petit canard finit par se pencher au-dessus de l’eau.
Et il se voit.
Il se reconnaît.
Ce n’est pas qu’il est devenu beau en grandissant.
C’est qu’il voit enfin ce qu’il a toujours été. Ce magnifique cygne.
A cet instant, il n'a plus besoin de la validation des autres.
Il ne cherche plus à convaincre.
Il n’a plus besoin de s’expliquer, de se justifier.
Il est.
Et cette simple présence transforme tout.
Et vous, où en êtes-vous, êtes-vous prêt·e à vous reconnaître ?
Pas à prouver.
Pas à performer.
Juste à vous tenir là,
À faire la paix avec qui vous êtes, avec ce que vous êtes.
À cesser de vous sur-adapter à un monde qui ne sait pas toujours vous accueillir…
et à créer un espace où votre manière d’être devient une force.
Parce qu’au fond, vous n’avez jamais été en retard.
Ni à côté.
Ni “pas comme il faut”.
Vous avez juste une autre fréquence.
Un autre regard.
Une autre forme de beauté.
Et aujourd’hui, peut-être est-il temps de vous autoriser à la vivre.